J’ai des souvenirs d’enfance qui remonte à ma mémoire, dans des moments inattendus et c’est un régal de se laisser emporter dans ses évocations du passé : comme la confiture maison de ma grand tante Sissi et notamment celle à la prune, que j’affectionnais tout particulièrement.
Sans oublier, ces petites baguettes croustillantes que l’on trouvent sous le nom de ficelle et dont nous nous régalions tous ensemble dans la Sarthe lors du petit déjeuner familial… et que j’ai retrouvé avec surprise et délectation chez un boulanger à côté de chez moi… et qui m’a permise d’être a l’origine de cet article. C’est un vrai régal pour la mémoire et malgré la perte de gout j’ai l’impression de ressentir les odeurs et les goûts que j’ai perdu, comme cette confiture de prune. En écrivant, je salive, je repense à sa jolie couleur Bourdeau, à sa texture avec ses morceaux délicieux et fondants, je me souviens de son goût généreux légèrement sucré avec une pointe acidulée et surtout sa me réchauffé le coeur et me donne le sourire…
Et ça pour moi, c’est formidable.
Et même, je pourrais entendre : action….on tourne, comme dans un film.
Quand mon odorat fait des siennes…
Là où auparavant je pouvais distinguer la note florale de mon parfum, maintenant, c’est un peu comme si mes narines étaient en mode “vacances prolongées”. Gabrielle de Chanel est un parfum qui incarne à mes yeux mon fils et son père, désormais, c’est eux qui choisissent mon parfum et je leur fais entièrement confiance, donc si vous ne l’aimez pas…
il faudra voir avec eux.
Mais, ce parfum m’évoquera toujours le souvenir de mes vacances à Malaga et de mes 52 printemps.
Ce parfum me correspond tout à fait.
Et vous votre parfum ? Comment le choisissez vous ? et vous évoque t’il des choses ?
Le goût en mode “surprise”
En effet, malgré une grande passion pour la truffe que j’ai découverte dans le sud de la France et notamment à Aups, lorsque je résidais à Tourtour. Je me souviens, qu’après le décès de mon père, il restait une de ses précieuses truffes emballées avec soin et placé dans un pot en verre fermé au congélateur afin d’en préserver tous les arômes. Je me régalais déjà à l’idée de consommer cette merveille en brouillade, c’est a dire que la truffe est mélangée avec de l’oeuf battu en omelette. La cuisson se fait au bain marie afin d’éviter que la préparation ne sèche, l’omelette doit rester un tantinet baveuse. Bref, vous pouvez constater, qu’il y a une sorte de rituel autour de ce plat noble, qui reste néanmoins festif et conviviale.
Et, bien qu’elle déception de constater, que la brouillade dans ma bouche, ne révéla aucune saveur. Aucun, plaisir gustatif. Mais, en écrivant cette scène, je me souviens de temps de choses, les sensations, les odeurs, le marché, le plaisir de la dégustation avec mon père…rien que pour cela ça valait la peine.
En revanche, du point de vue gustatif…
je ne met plus de truffes à mon menu !
Et vous ? avez vous des souvenirs à partager ?
Mon astuce Gabrielle
Si, comme moi, tu aimes Gabrielle, ou un notre parfum, ne renonce pas à ce plaisir. Après tout, même si notre odorat nous joue des tours, le pouvoir des souvenirs qu’évoque un parfum ne nous abandonneras jamais !
Madame parkinson.
2 Responses
Très chouette ce message, sur les odeurs, les goûts. J’imagine que ce n’est pas simple pour toi Virginie, toute mon affection et des bises
Merci pour ton retour Christine bisous😘