1/ Quand la création devient un partage familial.
J’aime créer
J’aime partager
et j’adore les moments suspendus hors du temps ! Ou le temps semble arrêté, un court instant…
Vous l’aurez deviné, pour moi le partage est essentiel. Et mon fils est souvent mon premier complice dans ces explorations créatives . On fabrique même des origamis pour décorer le sapin avec ma mère, inspirés par mon amie Cécile, qui fait des bijoux à tomber. Et si vous vous baladez entre Tourtour et Villecroze, vous pourriez tomber sur mon “cœur fleur”, en hommage à l’artiste réunionnais Jace, comme me l’a évoqué mon amie Annick et son fameux “Gouzou”. Si vous ne le connaissez pas encore, c’est le moment de le découvrir !
2/ La question qui pique : les créations sont elles obsessionnelle ?
Alors, voilà le truc : lors de mes évaluations au centre expert Parkinson dans le cadre de mon évaluation en vue de la réalisation de ma SCP, on m’a posé une question qui m’a fait tiquer. On m’a demandé si toute cette créativité ne devenait pas… trop envahissante. On a évoqué le terme : maniaque. Moi, je pensais qu’on parlait de ménage obsessionnel, mais non, c’est plutôt comme une activité qui s’accapare complètement de vous, comme un vampire créatif ! Eh bien, oui, c’est vrai, j’ai dû admettre que j’y passais parfois la nuit, incapable d’arrêter avant d’avoir fini tous ces galets non peints, en attente devant moi… (mes @galetsacre). Maintenant, que je le sais, cela provient de mon Parkinson alors je suis désormais vigilante et je m’adapte à la situation. Je ne met devant moi que 5 galets et pas plus ! Tout est question de modération. Et oui … il faut rester conscient et ne pas hésiter à parler de ces petites choses… qui peuvent finalement devenir macrophage.
Et vous vous avez remarqué quelque chose de ce type ? avez vous êtes mis en alerte par un comportement similaire ? N’hésitez pas à le partager.
3/ Tricoter la ville : à la découverte du yarn bombing
Et puis, il y a le yarn bombing. J’ai découvert ce mouvement au Chili, là où le papa de mon fils a une maison. En gros, c’est de l’art urbain avec du tricot ! Tout a commencé en 2005 quand Magda Sayeg a recouvert une poignée de porte de tricot à Houston. Depuis, c’est devenu un mouvement mondial, habillant les villes de couleurs. Si vous ne connaissez pas encore, allez jeter un œil sur son travail et celui du Collectif France Tricot.
https://urbantricot.wixsite.com/urban-tricot/magda-sayeg
4/ Le partage avant tout
Pour finir, peu importe ce que vous créez, cela peut être libérateur ou, à l’inverse, envahissant. C’est pour cela que partager est essentiel. Voilà ma petite contribution… à vous de jouer maintenant ! En toute connaissance de cause.
Madame Parkinson