1. Partager, c’était vital
Quand je suis arrivée sur Instagram, ce n’était pas pour les likes ni les filtres. C’était pour partager. Pour ne pas garder tout ça à l’intérieur. Pour transformer mes épreuves en quelque chose de transmissible. Une forme de thérapie, brute et sincère. Trois ans plus tard, je mesure à quel point ça m’a aidée à tenir debout.
2. La magie des vraies connexions
Il y a des comptes qui réchauffent. Qui nous parlent. Qui vibrent comme nous. Et avec eux, la connexion est immédiate. Sans forcer, sans trop d’explications. On se reconnaît. On se sent moins seule. Et ça, c’est tout bénef. Ces comptes-là font partie de mes piliers. Ils sont là quand il faut, comme il faut.
3. Quand certains comptes piquent
Mais parfois, on tombe sur des comptes qui nous heurtent. Qui réveillent des zones sensibles. Je crois que ce n’est pas eux le problème. C’est ce que ça vient toucher en nous. Ce qui n’est pas encore digéré. Ce qui demande encore à être travaillé. Ces comptes-là ont peut-être, malgré tout, quelque chose à nous dire sur nous-mêmes.
4. La toxicité gratuite existe aussi
Et puis il y a ceux qui jugent, qui critiquent, qui attaquent. Des comptes qui détruisent plus qu’ils ne construisent. Mais très souvent, quand on regarde bien, ce sont des profils fraîchement créés. Des gens qui débarquent, qui n’ont pas encore compris que derrière un écran, il y a des vies. Ceux-là, il ne faut pas leur laisser le pouvoir de nous atteindre.
5. Mon parcours médical, l’exception qui redonne espoir
Cela fait maintenant trois ans que je suis suivie. J’ai eu deux implants cérébraux, dont une réimplantation suite à une SCP — stimulation cérébrale profonde. Et ma neurologue me l’a dit récemment : c’est presque exceptionnel. Très peu de personnes sont désimplantées puis réimplantées avec succès. Et encore moins avec des résultats meilleurs qu’avant. Mais c’est ce qui m’arrive. Inespéré, mais réel.
6. Ne jamais cesser d’être curieux.se
Il y a 13 ans, on me regardait comme une patiente en attente. En attente de déclin. Mais je suis restée curieuse. Je me suis accrochée. J’ai bougé. J’ai testé. Et aujourd’hui, je sais que rester actif, explorer, refuser les certitudes médicales figées, c’est essentiel. C’est pour ça que je continue à partager. Parce que même si je suis peut-être une exception… il n’y a aucune raison pour que vous ne le deveniez pas aussi.
Madame Parkinson