Tout a commencé à l’île de la Réunion..
que j’ai quittée il y a déjà 15 ans… comme le temps file, on ne le voit pas passer ! La première à plier bagage fut Annick, qui est partie avec sa fille et ses trois chats sous le bras (oui, ça fait une belle cargaison !). Direction la région PACA pour une nouvelle vie.
Ensuite, ce fut Estelle. Elle a d’abord pris le large pour la Nouvelle-Calédonie, mais est finalement revenue en métropole pour s’occuper du champagne Mailly (excellent, au passage – je dis ça, je dis rien). Cette Estelle est un véritable couteau suisse : monitrice de plongée, réflexologue, masseuse, docteur en pharmacie… et probablement capable de réparer un avion en plein vol, qui sait ! Sans oublier son dévouement pour l’associatif, elle est sur tous les fronts, entre l’alphabétisation dans sa commune et la formation des jeunes à la plongée. Franchement, même avec un GPS, difficile de la suivre !
Et puis, il y a Virginie, récemment revenue dans l’Est pour être auprès de sa maman et l’accompagner dans sa lutte contre le cancer. Entre deux consultations en officine, elle se spécialise en phytothérapie et aromathérapie (petit clin d’œil à mon carrousel sur ma pharmacie de poche : directement inspiré par elle). Elle est en pleine validation de son diplôme de naturopathe. Autant dire qu’elle est toujours en quête d’apporter du bien-être autour d’elle.
Enfin, il y a moi, dénominateur commun de tout ce joyeux bazar : la plongée. Aujourd’hui, je suis la seule à avoir raccroché les palmes, tandis qu’Annick s’est lancée dans la photographie comme une pro. D’ailleurs, c’est elle qui m’a soufflé l’idée de ce blog et qui s’occupe des relectures (merci Annick, tu es ma bouée de sauvetage littéraire).
Les Perruches ?
Pourquoi ce nom pour notre bande de copines ? Eh bien, en 2020, en emménageant à Fréjus, j’ai découvert ces perruches vertes en liberté, qui volaient autour de ma maison. Probablement des évadées de cage, libres comme l’air, un peu comme nous. Avant ça, on s’appelait “les Morues”… bon, ça faisait rire surtout moi, mais c’était moins flatteur, il paraît. Et puis, c’était un clin d’œil à un vieux souvenir chez Estelle, sur une péniche où une morue (le poisson, pas une copine !) décorait un mur.
Aujourd’hui, nous sommes toujours là…
malgré les années, les épreuves et les distances. C’est le signe d’une amitié solide et indestructible.
Je tiens à les remercier et les féliciter, mes Perruches, mes Morues… Car oui, chacune d’entre nous a affronté des montagnes : cancers, arthrose, spondylarthrite ankylosante, décès… mais aussi des moments de joie avec des naissances, des PACS, des séparations, des déménagements… sans aucun mariage au compteur ! Eh oui, libres nous sommes, et libres nous resterons ! (Et pas besoin d’une bague pour sceller ça !)
Merci mes Dames, d’être mes amies. Je vous aime.
Madame Parkinson.
Et vous avez-vous des anecdotes sur vos amis ou amies ? vous pouvez nous les partagerez dessous … si vous le souhaitez. Merci par avance de rendre ce blog vivant.