1. L’entre-deux qui résiste
🎒 Partir, c’est toujours plus que faire ses valises
À chaque fois que je dois partir, c’est pareil. Un mélange d’excitation et de fatigue, d’envie et de résistance.
J’ai beau répéter les mêmes gestes, organiser, anticiper, attribuer un temps précis aux bagages… la transition est toujours difficile. C’est comme un passage étroit, un couloir un peu trop long entre le « je suis encore ici » et le « ça y est, je suis partie ».
Et pourtant, une fois que c’est lancé, ça va.
Mais ce moment-là, ce foutu entre-deux du départ, il me fout toujours un coup.
2. Ce soir, je pars…
Ce soir, c’est un nouveau départ. Je prends l’avion à 22h. En premier lieu, aller chercher mon fils chez son père, que j’ai quitté il y a quelques mois. Une séparation, un déménagement, une nouvelle vie. Ce n’est pas simple. Mais c’est ce que j’ai choisi.
Je suis à Fréjus encore. Pour me reconstruire. Pour préparer mon marathon. Pour vivre autrement.
Et surtout, pour être là pour mon fils.
👪 Plus de famille, mais encore des liens
Ma mère est en EHPAD.
Mon père est décédé. Il ne reste plus grand monde autour. Alors oui, je me sens seule parfois. Mais je suis encore là.
3. Mes piliers
Aujourd’hui, ce qui me fait tenir, ce sont ces quatre choses-là : mon fils, la course, les voyages et les amis. Et un cinquième pilier que je n’avais pas prévu : Instagram. Parce que ça me permet de crier. De lâcher. De gueuler contre le Parkinson qui me bouffe. Et d’en faire quelque chose de concret, comme le cri 😱 de . Munich, que je détestais… avant de le transformer et de me l’approprier.
Par l’art. Par l’humour. Par la parole. Par la provoque aussi !
4. L’art comme mémoire vivante
Ce qui m’a toujours tenue debout, aussi, c’est l’émotion de l’art. Je me souviens de Marina, une amie de longue date. Elle m’a emmenée voir la Fondation Maeght dans les Alpes maritimes. Et ce jour-là, un monde s’est ouvert. Depuis, il y a eu Miró, Giacometti, Matisse. Et tant d’autres. Ces noms sont des phares dans ma mémoire.
J’adore les musées d’art moderne : Matisse à Nice, Dali à figuares en Espagne 🇪🇸 et Picasso à malaga en Andalousie. Parce que l’art me bouleverse. Parce qu’il y a toujours ce petit choc. Cette émotion pure. Cette secousse intérieure qui te rappelle que tu es vivante. Et aujourd’hui, je mène mon fils, pour Lui faire ce cadeau des émotions.
Dernièrement, j’ai vu *Le Ténor* sur Netflix . Et j’ai eu envie d’aller à l’Opéra. Il y a des musiques qui t’ouvrent en deux.
Moi, c’est Pavarotti et James Brown. Quand mon père est mort, c’est cette musique que j’ai mise. C’est étrange comme certaines chansons contiennent tout ce qu’on ne sait pas dire.
5. Rester en mouvement
Je suis bien chez moi. Mon appartement est un refuge. Mais je pense que maintenant, je pourrais être bien partout. Et ça, c’est nouveau. Je suis là pour mon fils. C’est lui, mon vrai ancrage. Le quotidien me fait chier. Parfois j’aimerai tout plaquer et partir sur la route… Sans départs, sans projet, la vie devient fade. Alors, je vie, je cours. Et je crée. Et je hurle, parfois, mais je continue. Ce soir, je pars. 👍
Mais je vous emmène avec moi. Vous qui me lisez, ici ou sur Instagram. Vous faites partie du voyage et je m’en re